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Honoré de Balzac (1799 - 1850)
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Physiologie du Mariage
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Ne commencez jamais le mariage par un viol.
(p.84)
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Les fautes des femmes sont autant d'actes d'accusations contre l'égoïsme, l'insouciance
et la nulluté des maris.
(p.84)
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L'homme qui entre dans le cabinet de toilette de sa femme est un philosophe ou un imbécile.
(p.90)
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Paraître sublime ou grotesque, voilà l'alternative à laquelle nous réduit un désir.
(p.226)
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Tendre la main à un homme, c'est le sauver.
(p.237)
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L'amour se passe presque toujours en conversation. Il n'y a qu'une seule chose d'inépuisable
chez un amant, c'est la bonté, la grâce et la délicatesse. Tout sentir, tout deviner, tout
prévenir; faire des repproches sans affliger la tendresse; désarmer un présent de tout orgueil;
doubler le prix d'un procédé par des formes ingénieuses; mettre de la flatterie dans les actions
et non en paroles; se faire entendre plutôt que de saisir vivement; toucher sans frapper;
mettre de la caresse dans les regards et jusque dans le son de sa voix; ne jamais embarrasser;
amuser sans offenser le goût; toujours chatouiller le coeur; parler à l'âme...Voilà tout ce que
les femmes demandent, elles abondonneront les bénéfices de toutes les nuits de Messaline
pour vivre avec un être que leur prodiguera ces caresses d'âme dont elles sont si friandes, et
qui ne coûtent rien aux hommes, si ce n'est un peu d'attention.
Ces lignes renferment la plus grande partie des secrets du lit nuptial.
(p.239)
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La femme est pour son mari ce que son mari l'a faite.
(p.240)
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Parler d'amour, c'est faire l'amour.
(p.248)
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Apporter toujours une figure aimable au logis est une des lois conjugales qui ne souffrent pas
d'exception.
(p.275)
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Pour aller plus loin :
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