Johann Wolfgang Goethe (1749 - 1832)
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Faust
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(L'esprit:) Tu es l'égal de l'esprit que tu conçois, mais tu n'est pas égal à moi.
(p.50)
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(Faust:) Vous n'êtes pas consolé, si la consolation ne jaillit pas de votre propre coeur.
(p. 51)
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(Méphistophélès:) Je suis l'esprit qui toujours nie; et c'est avec justice: car tout
ce qui existe est digne d'être détruit,...
(p.69)
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(M.:) Le premier acte est libre en nous; nous sommes esclaves du second.
(p.71)
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(M.:) Que cela aille ou n'aille pas, ayez toujours à votre service un mot technique.
(p.84)
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(M.:) L'homme croit d'ordinaire, quand il entend des mots, qu'ils doivent absolument contenir
une pensée.
(p.107)
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(F.:) Ainsi, je passe avec transport du désir à la jouissance, et dans la jouissance, je
regrette le désir.
(p.131)
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(Marguerite:) Est-ce bien toi ? es-tu bien sûr d'être toi ?
(p.170)
(Editions Garnier Flammarion - traduction de Gérard de Nerval)
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Les souffrances du jeune Werther
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...les malentendus et l'indolence causent peut-être plus de désordres dans le monde que la
ruse et la méchanceté.
(p.16)
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...ton âme est le miroir d'un Dieu infini!...
(p.18)
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Je ne sais ce que je puis avoir d'attrayant aux yeux des hommes;...
(p.21)
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Qu'est-ce le monde pour notre coeur sans l'amour ? Ce qu'une lanterne magique est sans
lumière:
(p.59)
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Est-ce une illusion que d'être heureux ?
(p.60)
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Tout dans cette vie aboutit à des niaiseries; et celui qui, pour plaire aux autres,
sans besoin et sans goût, se tue à travailler pour de l'argent; pour des honneurs ou
pour tout ce qu'il vous plaira, est à coup un imbécile.
(p.61)
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De tous les défauts des hommes, c'est la mauvaise humeur que je hais le plus.
(p.63)
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Jepourrais mener la vie la plus douce, la plus heureuse, si je n'étais pas fou.
(p.66)
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Avez vous approfondi les véritables motifs d'une action? avez vous démêlé les raisons
qui l'ont produite, qui devraient la produire? Si vous aviez fait cela, vous ne seriez
pas si prompts dans vos jugements.
(p.69)
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C'est seulement dans la mesure où nous partageons les sentiments d'autrui que nous
sommes qualifés pour juger une chose.
(p.71)
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La question n'est donc pas de savoir si un homme est faible ou s'il est fort; mais
s'il peut soutenir le poids de ses souffrances, qu'elles soient morales ou physique;..
(p.72)
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L'homme est toujours l'homme; la petite dose d'esprit que l'un a de plus que l'autre
fait bien peu dans la balance, quand les passions bouillonent et que les bornes
prescrites à l'humanité se font sentir.
(p.74)
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Il est pourtant vrai que c'est l'amour seul qui dan le monde nous rend indispensable.
(p.75)
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Pourquoi faut-il que ce qui fait la félicité de l'homme devienne aussi la source
de son malheur ?
(p.76)
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Quand nous nous manquons à nous-mêmes, tout nous manque.
(p.79)
(Le livre de poche)
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Les affinités électives
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...il est nécesssaire et amical d'écrire des riens plutôt que de ne rien écrire.
(p.31)
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Il suffit d'aimer du fond du coeur un seul être pour que tous les autres nous
paraissent aimables.
(p.124)
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Nous ne pouvons empêcher que ce moment fasse époque dans notre vie, mais il
dépend de nous que cette époque soit digne de ce que nous sommes.
(p.127)
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Je ne puis vous pardonner, je ne puis me pardonner à moi-même, qu'autant que nous
aurons le courage de changer notre situation, puisqu'il ne dépend pas de nous
de changer nos sentiments.
(p.127)
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C'est seulement dans la souffrance que nous sentons parfaitement toutes les grandes
qualités qui sont nécessaires pour la supporter.
(p.308)
(Les affinités ellectives. Editions Gallimard 1954 - Traduction de Pierre de Colombier . collection Folio)
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Oeuvrs diverses
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Dès qu'on se trouve en société, il faut enlever la clé de son coeur et la mettre dans sa
poche. Ceux qui laissent la clé sur la serrure sont des imbéciles. (dit à Lavater à 25 ans)
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Maximes et réflexions
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Tout ce qui libère notre esprit sans nous rendre maîtres de nous-mêmes est funeste.
(p.25)
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Peindre et tatouer le corps est un retour à l'animalité.
(p.34)
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Place ta pierre selon le cordeau et non le cordeau selon la pierre.
(p.59)
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Rien n'est plus néfaste pour une nouvelle vérité qu'une ancienne erreur.
(p.63)
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Classique ce qui est sain, romantique ce qui est malade.
(p.97)
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Les affaires les plus importantes du coeur et de la raison, de l'expérience et de la
reflexion ne devraient être traitées qu'oralement.
(p.113)
(Editions Payot et rivages. Collection Rivages Poche. Traduction Pierre Deshusses)
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