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L'homme n'est pas censé ignoré la loi. Mais la loi n'est pas censée non plus ignorer l'homme.
(p.36)
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N'ouvre jamais ta porte à ceux qui, de toute façon, l'ouvrent sans ta permission.
(p.37)
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Il faut tout sacrifier à l'homme. Seulement, pas les autres hommes.
(p.39)
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De très nombreux secrets m'attendent dans la vie: parviendrai-je à les garder ?
(p.48)
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Il a commis un meurtre: il a tué un homme ! L'homme en lui.
(p.60)
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Entre en toi-même sans frapper!
(p.61)
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Il faut avoir beaucoup de patience pour apprendr à être patient.
(p.67)
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Réfléchis avant de penser!
(p.70)
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Une enveloppe vide, mais cachetée, contient elle aussi un secret.
(p.72)
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Quand aucun vent ne souffle, même les girouettes ont du caractère.
(p.72)
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Si vous ne connaissez pas les langues étrangères, vous ne comprendrez jamaos le silence
des étrangers.
(p.73)
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Des actes qui n'ont pas eu lieu entraînent souvent une absence catastrophique de
conséquences.
(p.96)
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La faiblesse personelle est aussi dangereuse que la violence d'autrui.
(p.119)
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Pour être soi-même, il faut être quelqu'un.
(p.127)
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Les vrais élus n'ont pas le choix.
(p.129)
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La technique atteindra un tel niveau de perfection que l'homme pourra se passer
de lui-même.
(p.131)
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Dans leur curriculum vitae, beaucoup passent sous silence leur inexisttence.
(p.134)
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Souvenez-vous, l'homme n'a pas le choix: il doit être un homme!
(p.136)
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L'humanité fait quand même des progrès. les responsables de génocides sont jugés de
façon de plus en plus humanistaire.
(p.137)
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Quand il faut sonner l'alarme, sonne, même si tu n'occupes pas l'emploi de sonneur!
(p.144)
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A ceux qui se taisent on ne peut enlever la parole.
(p.156)
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Difficile de marcher la tête haute sans prendre un air supérieur.
(p.162)
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La bêtise ne dépasse jamais les bornes; où u'elle pose le pide, là est son territoire.
(p.174)
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Difficile de fermer les yeux sur ceux qui nous bouchent la vue.
(p.178)
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Un vrai ennemi ne te laissera jamais tomber.
(p.183)
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Même quand la bouche se ferme, la question reste ouverte.
(P.183)
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Connais-tu le mot de passe pour entrer en toi-même.
(p.190)
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Accepter des lauriers, c'est divulger les mensurations de sa tête.
(p.193)
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Quelle honneur quand un bâillon est couvert de miel.
(p.194)
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Il n'est permis de prolonger la vie humaine que quand on abrège ses tourments.
(p.201)
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Quel est le destin de l'homme ? Etre un homme.
(p.202)
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Parfois c'est l'alibi qui constitue justement le crime.
(p.208)
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Soyez autodidactes, n'attendez pas que la vie vous donne des leçons.
(p.213)
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Celui qui maîtrise la langue garde souvent le silence.
(p.232)
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Il faudrait avoir une centaine d'yeux pour pouvoir les fermer sur tout.
(p.234)
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Refusez qu'on vous impose la liberté de parole avant la liberté de pensée!
(p.244)
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Quand j'aurai perdu mon sens de l'humour, on me proclamera philosophe.
(p.249)
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On aurait parfois besoin de souffleurs qui souffleraient ce qu'il ne faut pas dire.
(p.250)
(Les Editions Noir et Blanc. 1963. Rivages poche/Petite Bibiothèque.Traduit du polonais par André et Zofia Kozimor)
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