Erica Jong (1942- )

La peur de l'âge


  • Elle [ma fille] est ma flèche lancée dans l'éternité. (p.65)

  • Un bébé, c'est un travail à plein temps pour trois adultes. Personne ne vous dit ça quand vous êtes enceinte, sinon vous risqueriez de vous jeter du haut d'un pont. (p.73)

  • ..en Amérique, pour être malade il faut être riche. (p.88)

  • [En Allemagne] Anne Franck vint m'habiter. Je compris que seul un hasard de l'histoire m'avait permis de vivre. (p.178)

  • Pour faire une analyse il faut s'abondonner. Et qui a envie de s'abandonner ? Personne. Nous nous battons jusqu'au moment où nous n'avons plus d'autres solution, où la douleur est si grande que nous ne pouvons plus faire autrement. (p.240)

  • Le désespoir est le lot des gens qui croient vivre éternellement. (p.417)

    (Editions Grasset & Fasquelle.1994. Dans le livre de poche. Traduit par Dominique Rinaudo)



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De mémoire de filles


  • Ecrire une autobioagraphie et faire un testament spirituel sont deux choses presques identiques. (p.67)

  • Le pire avec la vieillesse, c'est que le téléphone semble inutile car on ne peut pas appeler les gens auxquels on pense le plus. (p.68)

  • Il n'est pas étonnant que les gens aient si peur de l'amour ou de l'extase - on leur sacrifierait tout. Mais l'amour insuffle un tel sentiment de vie que l'on se demande à tout moment quelle folie nous tient. On est au septième ciel. La vie semble pour la première fois avoir du sens. L'amour est peut-être quelque chose de commun mais on n'est pas snob quand on est amoureux. Peu importe à l'amant que l'amour ait déjà existé un nombre incalculable de fois, pour lui, c'est la première. (p.83)

  • Mais même lorqu'on se montrait cruel envers moi, j'essayais toujours d'être aimable en retour et je n'ai jamais regretté de ne m'être pas laissé corrompre par mes ennemis. (p.85)

  • Le « melting pot » américain est un chaudron de larmes bouillantes. Il arrive même que de vraies Yankees s'y noient. (p.90)

  • Je suis enfin à Paris! j'ai pris un appartement - une chambre avec un vrai bidet. (Sais-tu ce qu'est un bidet ? Indice: ça ne sert pas à laver les chaussettes!) (p.98)

  • Les faussaires sont souvent plus romantiques que les voleurs de bijoux. Ils témoignent de ce que les attributions ont de futile. Ils rendent dérisoire l'argent que l'on paie pour la provenance des oeuvres et pour les noms célèbres. (p.170)

  • Les faux en disent long sur les aspirations d'une société. (p.170)

  • l'imitation est la forme de flatterie la plus sincère. Qui peut dire ce qui différencie un faux d'un hommage ? (p.170)

  • Les faux sont toujours la clé de nos désirs. Ils en disent plus sur les collectionneurs eux-mêmes que sur les faussaires. (p.172)

  • Pourquoi ne m'avait-on pas dit qu'un enfant devient pour une femme une tâche créatrice en soi, une oeuvre d'art, une entreprise cosmique ? (p.179)

  • Comme tout le monde voulait être le bébé, il ne me restait qu'à devenir adulte. (p.179)

  • Le livre que je voulais écrire serait aussi franc et spontané que le journal, on y verrait la différence existant entre l'abstraction masculine, cette terrifiante aptitude qu'ont les hommes à généraliser la souffrance et la douleur, et la fusion féminine avec les entrailles de la création, l'aptitude des femmes à ressentir de manière proprement divine la moindre blesure de l'âme. (P.180)

  • Si nous les juifs, avons survécu alors que tout était contre nous, nous le devons à notre respect de la mémoire. (p.197)

    (Editions Grasset & Fasquelle.1998. Dans le livre de poche. Traduit par Richard Crevier)



voir: Erica Jong - son site (Anglais),  


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dernière mise à jour : 11/12/2001