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Le prestige qu'on acquiert en pouvant dire à ses amis qu'on connait des gens
célèbres ne prouve qu votre propre insignifiance.
(p.22)
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Lorsque je l'aurai achevé,[ce livre] je pourrai envisager l'avenir avec sérénité, car
j'aurai achevé l'oeuvre de ma vie.
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Régler ses affaires est une excellente façon de se préparer à vivre le reste de ses
jours sans souci de l'avenir.
(p.25)
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Une belle réponse
..Une Américaine décédée il y a peu à un âge avancé, me confia avoir demandé une fois
à ma mère: «Vous êtes si belle, tant d'hommes, sont amoureux de vous, pourquoi restez
vous fidèle à cet horrible nabot que vous avez épousé?»
- Ma mère lui répondit: «Jamais il ne me blesse».
(p.32)
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Je me demande comment un homme peut s'arroger le droit de condamner autrui, s'il
réfléchit à ses propres pensées.
(p.65)
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Ce qui m'a surtout frappé chez les humains c'est, je crois leur manque de cohérence.
(p.67)
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Il convient de ne pas trop attendre des autres.
(p.68)
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Rien n'est plus beau que la bonté,..
(p.68)
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Rien n'est plus rare que la normalité.
(p.78)
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La valeur de la culture tient à l'influence qu'elle exerce sur le caractère. Elle est
inutilse à moins qu'elle ne l'ennoblisse et l'affirme. Elle doit servir la vie.
Son objectif n'est pas la beauté mais la bonté.
(p.94)
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Nulle lecture se justifie si elle ne procure pas de plaisir.
(p.102)
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Il est beacoup plus difficile, [revanche,] de pardonner à autrui le mal que nous
lui avons fait; ceci nécessite, en vérité, une force de caracère singulière.
(p.250)
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La grande tragédie de la vie n'est pas que l'homme périsse, mais qu'il cesse d'aimer.
(p.282)
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La bonté est la seule valeur qui, dans ce monde d'apparences, peut se revendiquer
comme une fin en soi.
(p.284)
(Editions du Rocher 1991. Dans le livre de poche collection biblio Traduit par Paul Couturiau et Sabine Delattre)
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