Georges Steiner (1929 - )

Langage et silence


  • Nous sommes ceux qui viennent après. Nous savons désormais qu'un homme peut lire Goethe ou Rilke, jouer des passages de Bach ou de Schubert, et le lendemain matin vaquer à son travail quotidien , à Auschwitz. (Préface p.11)

  • L'antisémitisme ne s'embarasse pas de théologie et sa définition du Juif est large. (Chapitre : «Je suis un survivant» p.156)

  • Les hommes sont complices de ce qui les laisse insensibles (idem p.169)

  • L'antisémitisme nazi est le couronnement logique de l'éternelle vision chrétienne, renforcé par l'enseignement, selon laquelle le Juif a tué Dieu. (Chapitre Post-scriptum p.186)

  • Ce que les nazis ont fait dans les camps et les chambres à gaz se situe au-delà du pardon; c'est une marque au fer rouge qui ne s'effacera jamais de l'image de l'homme; chacun de nous s'est trouvé diminué par les manifestations d'une sous-humanité qui sommeille en tous. (Chapitre Post-scriptum p.187)

    (Editions du Seuil, 1969 - traduit de l'anglais. Dans la collection 10/18)



Début de page   Page d'accueil

Errata


  • Dans leur démence originelle, le nazisme et la «solution finale» sont des réflexes autrichiens, plutot qu'allemands. (p.23)

  • Ce qu'on ne pardonne pas au Juif, ce n'est pas d'avoir tué Dieu, mais de l'avoir «engendré». (p.98)

    (Editions Gallimard 1998 pour l'édition française. Dans Folio)



Début de page   Page d'accueil
Sites miroirs de Yves Frisch: free   noos   geocities(yahoo)   libertysurf   nom propre  
Me contacter . . .
dernière mise à jour : 15/06/2001